Africa Acts

Paris, 5-12 juillet 2015

http://africaacts.ecas2015.fr

Parallèlement à la European Conference on African Studies, l’IMAF et LAM organisent AFRICA ACTS : une semaine consacrée aux arts de la performance en Afrique et dans ses diasporas. A l’attention d’un large public, AFRICA ACTS est conçu comme un parcours à travers Paris et sa proche banlieue. Premier événement en son genre en France, AFRICA ACTS propose une programmation ambitieuse et novatrice mettant en exergue la singularité et l’originalité du travail d’artistes résolument hors-format. Chorégraphes, femmes et hommes de théâtre, poètes, compositeurs, cinéastes et vidéastes, graffiti, DJs et VJs venus de multiples horizons se croisent.

Rigoureux, exigeants, ludiques aussi : les artistes au cœur d’ AFRICA ACTS décapent. Ils ont en commun un refus de la facilité, un engagement dans et pour des formes artistiques qui questionnent les limites de leurs disciplines. ACTion, ACTes posés, ACTualité : à travers leurs œuvres se dessinent tout à la fois une critique sans quartier de la violence sociale, économique et politique à l’échelle globale et un désir de la transcender. Individuellement et tout ensemble, ils posent sur le monde qui les entoure des regards qui tendent à le ré-enchanter : le repenser, le rêver à l’aune d’imaginaires qui mettent à mal clichés et idées reçues.

AFRICA ACTS ne se veut pas une vue d’ensemble, un regard englobant sur la performance en Afrique et dans ses diasporas. Il ne s’agit pas de viser à l’exhaustivité, mais d’offrir à une riche palette d’artistes une carte blanche, un espace d’interaction entre créateurs et publics de nationalités et d’intérêts divers. A cette fin, de nombreux types de lieux sont proposés aux artistes et à ceux qui viennent à leur rencontre : espaces de création contemporaine, musées, galeries, salles de spectacle grandes et petites, auditoriums d’université, rues et parvis… Dans ces lieux sont à l’honneur des créateurs parmi les plus pointus de la scène artistique internationale.

A l’image de l’Afrique elle-même, dans les grandes villes d’Europe et d’Amérique du Nord, les arts contemporains d’Afrique et de ses diasporas prennent une place de plus en plus importante. AFRICA ACTS s’inscrit dans cette mouvance, tout en proposant une approche nouvelle : une focale sur la performance d’avant-garde qui vise à enrichir un dialogue éminemment actuel sur la place des Afriques dans le monde.

Parmi les artistes invités : Jelili Atiku, Jean-Pierre Bekolo, Alioune Diagne, Em’kal Eyongakpa, Anne Historical, Serge Kakudji, Kapwani Kiwanga, Neo Muyanga, Ntone Edjabe, Qudus Onikeku, Brice Wassy et Breeze Yoko.

Un programme détaillé est disponible séparément.

AFRICA ACTS est rendu possible par l’aimable soutien de Total, la Fondation Cartier pour l’art contemporain, l’Institut français d’Afrique du Sud, ACASA, la Maison Rouge, la Fondation Kadist, Bétonsalon, le Musée Dapper, le Collège des Bernardins, Le M.U.R. et la Fondation Lucien Paye.

Performances Africa Acts à la Sorbonne

Mercredi 8 juillet – S_Richelieu Amphithéatre
Neo Muyanga
Compositeur, librettiste et musicien, Neo Muyanga crée des espaces et des installations sonores qui allient dans un mélange détonnant opéra, cantates, musiques électroniques et de chambre, madrigaux et chants révolutionnaires. Après des études à Trieste, il revient en Afrique du Sud, où il fonde avec Masauko Chipembere le duo acoustique-pop Blk Sonshine. Auteur de nombreuses pièces musicales, d’opéras et d’oeuvres pour orchestres, il se produit tant en solo qu’au sein de formations multi-instrumentales.

Vendredi 10 juillet – Sorbonne, espaces intérieurs et extérieurs
Jelili Atiku
On dit souvent que la performance est un art destiné à une élite de connaisseurs, de « happy few ». Initiateur et directeur de la première biennale consacrée à la performance sur le continent africain, Jelili Atiku prouve le contraire. De Lagos à Casablanca, en passant par Vancouver et Tokyo, cet artiste de renommée internationale investit l’espace public et, au travers de mises en scène choc, heurte, bouscule et interroge les inégalités et l’injustice inhérentes au capitalisme tardif.

Soirée de clôture

La soirée de clôture de l’ECAS se tiendra à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. À cette occasion, les participants au colloque pourront voir en avant-première l’exposition Beauté Congo 1926-2015 / Congo Kitoko. Théâtre d’une extraordinaire créativité artistique, le Congo est mis à l’honneur dans cette importante exposition. Prenant pour point de départ la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920, l’exposition retrace près d’un siècle de création. Si la peinture est au coeur du parcours de l’exposition, la sculpture, la photographie et la musique viennent également rendre compte de la richesse et du dynamisme créatifs de ce vaste pays.

La soirée sera suivie d’une after party au New Morning, l’incontournable club de jazz parisien. Aux platines, Ntone Edjabe. Ntone est le fondateur de la décapante revue panafricaine Chimurenga et de la Pan-African Space Station (PASS), plateforme musicale Internet écoutée en live sur l’ensemble du continent africain. Dans sa pratique de DJ, il associe érudition musicale et profond engagement politique.

Pour s’y rendre :
Fondation Cartier pour l’Art Contemporain : 261 boulevard Raspail 75014 Paris
Métro: Lines/Lignes 4 et 6, stations Raspail or/ou Denfert-Rochereau
RER: RER B, station Denfert-Rochereau – Bus: 38 or/ou 68

New Morning : 7-9 rue des Petites Écuries 75010 Paris
Métro: Line/Ligne 4, station Château d’eau – Bus: 38, 39, 47, 48